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L’engagement littéraire Dans L’étranger d’Albert Camus et Nulle autre voix de Maissa Bey

خط المقالة

 

L’engagement littéraire

Dans L’étranger d’Albert Camus et Nulle autre voix de 



Maissa Bey

1-1-1Albert Camus

Albert Camus est une figure glorieuse de la littérature française et mondiale, il est né le 07 novembre à Mondovi prés de Constantine en Algérie. Il est issu d'une famille immigrée Européenne.

Son père était un ouvrier agricole, Il meurt grâce à une blessure qu'il eut lors de la première bataille de la Marne.

Sa mère, Catherine Hélène Sinités, d'origine espagnole. Après le départ de son mari à la guerre, la mère de Camus quitta sa maison ; elle s'installa chez sa mère qui était dominante et autoritaire et elle a travaillée comme une femme de ménage pour nourrir ses enfants.

C'est au sein d'une famille analphabète à Belcourt ; un quartier populaire pauvre d'Alger qu'Albert Camus passera son enfance et son adolescence. Il vivait au sein de la misère et la pauvreté, poussé par son instituteur, Louis Germain, qui deviendra son maitre et ami.

Le jeune Albert camus atteindra son diplôme d'études supérieures et souffrira les premiers symptômes de la tuberculose.

Il mènera une vie professionnelle : écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste ainsi journaliste aux "paris soir " et publie deux ouvrages : le mythe de Sisyphe et l’étranger.

Après, il est devenu un membre actif dans un mouvement de résistance contre l'occupation Allemande, il se lie d'amitié avec Sartre et son cercle existentialiste.

Pour lui, la vie n'est pas juste ; la société n'étant pas parfaite ; il est un vif défenseur de la liberté, la justice et de la solidarité.

Le jeune Albert Camus était comme un homme engagé. Selon lui, l'engagement est une nécessité vitale .Ainsi d'après lui, il existe une série des vertus qui supposent la bas d'une existence humaine parmi ces valeurs : le courage, l'honnêteté, la réalité, et le travail sont signalisées comme les plus importants qualités qui doivent conduire la vie d'un homme et d'un artiste.

A cause de sa maladie, il s'est sentir de plus en plus mal et faible, le 4 janvier 1960, il décède grâce à un accident de voiture à ville Belevin en France.

1-1-2 Bibliographie d'Albert Camus :

Romans :

a)      – La Mort Heureuse (1936- 1942).

b)      – L'étranger (1942).

c)      – La Chute (1956).

d)     – La Peste (1947).

e)      – Le Premier Homme.

Nouvelle :

a)      -L'exil et le royaume (1957).

b)      -" la femme adultère ".

c)      –" Renégats".

d)     – " Les Muets «.

e)      –" L' Hote ".

f)       -  " Jonas on l'artiste au travail ".

g)      – " La Pierre qui pousse ".

Théâtre :

a)      -"Révolte dans les Asturies " (1936).

b)      –"Caligula" (1944).

c)      –" Le Malentendu" (1944).

d)     – " L'état De Siège"(1948).

Essais :

a)- Noces1939.

b)- Le mythe de Sisyphe 1942.

c)- Lettres à un ami Allemand.

d)- Actuelles chroniques 1944-1948.

e)- Actuelles chroniques 1948-1953.

f)- Chroniques Algériennes 1939-1958. (Actuelles ).

g)-L’Homme révolté 1951.

 h)- L’été 1954.

i)- L’Envers et l’Endroit 1937.

j)- Discours de suède.

      Adaptations et traductions :

a)- Les esprits de Pierre de Larivey.

b)- La Dévoration à la croix de Pedro Caderon de la Barca.

C)- Requiem pour une Nonne de William Faulkner.

d)- Le Chevalier d’Olmedo de Lope Vega.

e)- Les Possédés d’après le roman de Dostoïevski.

 

 

 

 

  

 

1-1-2 Maissa Bey :

 Maissa Bey est une écrivaine algérienne, son vrai nom est Samia ben Amar née à ksar –el- Bokhari 1950.

« C'est ma mère qui à penser à ce prénom qu’elle avait déjà voulu me le donner à la naissance (…) et l'une de nos grandes –mères maternelle portait le nom de bey (…) c'est donc par des femmes que j'ai trouvé ma nouvelle identité, ce qui me permet aujourd'hui de dire, de raconter, de donner à avoir sans être immédiatement reconnu ". (Récupérer du site : AWSA-Be 2014 www.awsa.be).

  Elle apprit la langue française grâce à son père ; donc, elle avait un double héritage culturel. Son père combattant de FLN, été tué durant La guerre ; la mort de son père est largement influencer ses écrites notamment dans " entendez –vous dans les montagnes ".

Après des études au lycée Fromentin à Alger, puis des études supérieures. Maissa Bey est devenu une enseignante de français dans un lycée à sidi – bel –abbés ou elle réside maintenant, et préside de l'association " paroles et cultures ".

Elle consiste à décrire le réel et exprime la révolte et la lutte contre le désespoir.

« Ecrire, dit Maissa Bey, écrire pour ne pas sombrer, écrire aussi et surtout contre la violence du silence, contre le danger de l'oubli et de l’indifférence.».(Récupérer du site : AWSA-Be 2014 www.awsa.be).

La spécificité de l'écriture de notre écrivaine réside dans le fait qu'elle a le désir d'aborder des sujets qui ne sont pas souvent traités et qui dont considérés jus qu'à lors tabous.

« Aujourd'hui, écrire, parler, dire simplement ce que nous vivons n'est pas plus une condition nécessaire et suffisante pour être menacée (…) combien d'homme, de femmes, et d'enfants continuent d'être massacrés dans les conditions horribles alors qu'ils se pensaient à l'abri ; n'ayant jamais songé à déclarer publiquement leur rejet de l'intégrisme ? Il est certain qu’en écrivant en rompant le silence, en essayant de braver la terreur érigée en système, je me place en premier rang dans la catégorie   des personnes à éliminer .pour moi pour toute ma famille, j'essai de préserver mon anonymat du moins dans la ville ou j'habite ». (Récupérer du site : www.arabesequeeditons.com.).

« A tout ceux qui le demande pourquoi j'écris, je réponds, tout d'abord qu'aujourd'hui, je n'ai plus le choix par ce que l'écriture est mon ultime rempart, elle me sauve de la déraison et c'est bien en cela que je peux parler de l'écriture comme d'une nécessité vitale ». (Récupérer du site : AWSA-Be 2014 www.awsa.be.).

A partir de cette déclaration, nous pouvons comprendre que pour Maissa Bey écrire n'est pas un choix mais une obligation et une nécessité véhiculée par les blessures.

Elle est considérée comme une porte –parole des personnes qui s'abstiennent de parler et de celles à qui on à interdit de parler.

Ces écrits avaient pour objectif de rompre le silence, de témoigner et dénoncer l'injustice vécue par les femmes qui enfouirent sous le poids des règles imposés par les hommes et de l'islamisme.

L'écrivaine traite aussi d'autres thèmes, elle a écrit sur la guerre d'Algérie ou encore la guerre civile. En somme la jeune écrivaine traite tous les sujets qui touchent la société algérienne.

 

 

1-1-2 Bibliographie de Maissa Bey :

a)     –Au commencement était la mer (Roman, édition Marsa, 1996).

b)    –Nouvelle d'Algérie (Nouvelle, édition grasset 1998, prise de la société des gens de lettre 1998).

c)     –Cette fille-là (Roman éditions de l'aube, 2001, prix de Marguerite Audoux)

d)    –Entendez-vous dans les montagnes (roman, édition de l'aube ,2002)

e)     –sous le jasmin la nuit (Nouvelle, édition, de l'aube et Barzakh 2005, prix Cybèle 2005)

f)      –Bleu, Blanc, Vert (roman, édition de l'aube ,2007).

g)     –Pierre, sang, papier ou cendre (roman, édition de l'aube, 2008, grand prix du roman francophone sila ,2008).

h)    –Puise que mon cœur est mort (roman, édition de l'aube, 2010, prix de l'Afrique méditerranée/Maghreb, 2010).

i)       –Tu vois c' que je veux dire ? (théâtre, chèvre feuille étoilée, 2013).

j)       –On dirait qu’elle dans (théâtre, chèvre feuille étoilée, 2014).

k)    –Chaque pas que fais le soleil (théâtre, chèvre feuille étoilée, 2015).

l)       – Hizya (édition Barzakh, 2015).

m)  –Nulle autre voix (édition Barzakh ,2018).

1-2- Résumés des œuvres :

1-2-1- L'étranger d'Albert Camus :

La première partie :

            L'action se déroule à Alger, Meursault, le personnage narrateur. Un jour, il reçoit un télégramme qui lui annonce le décès de sa mère, il ne réagit point et n'éprouve aucune émotion.

Il quitte le lieu de son travail pour rejoindre l'Asile qui se trouve à Marengo. Il sort de la morgue sans savoir envie de voir sa mère suite au maints propositions du directeur et du concierge.

Par la suite, il assiste à la veille funèbre avec tous les vieillards. Le lendemain de cérémonie funèbre .Meursault est allée à la plage pour se baigner. Il rencontra par hasard Marie Cardona, une ancienne dactylographie qui a travaillé dans son bureau.

Marie découvre que Meursault en deuil grâce à sa cravate noire, elle s'étonne de son indifférence quant à la mort .Le soir, ils vont au cinéma pour voir un film Fernandel (film comique).même entament une relation amoureuse, en passant la nuit ensemble.

Le lundi, Meursault reprend son travail, il a vu son collège Emmanuel, qui travaille à l'expédition. Puis, il est parti déjeuner ensemble chez Céleste. Ensuite, il retourne au bureau en tram, ou il travail.

Le soir, il est rentré chez lui, en montant d'escalier, il rencontra son voisin, Salamano ; accompagné de son chien, juste après ; son deuxième voisin de palier rentra qui s'appelle Raymond Sintés ; ce personnage qui demande de Meursault de lui écrire une lettre, histoire de la faire regretter et Meursault accepta.

Le samedi, Meursault et marie vont à la mer. Passant des moments merveilleux à la plage et rentrent chez Meursault. Marie passe le dimanche avec lui. Elle souhaite savoir si Meursault l'aime ?

Il lui avoue qu’il ne l'aime pas .ce qui désole la jeune femme ; en ce moment là, ils entendent une violente dispute entre Raymond Sintés et une femme .la scène s'arrête qu'après l'intervention d'un policier.

La femme battue déclare que Raymond est un proxénète au commissariat.

Sintés demande à Meursault de témoigne, et Meursault accepta docilement.

A leur retour se rencontre le vieux Salamano, qui avait l'air agité grâce aux sorti de son chien. La soirée est marquée par la visite de Salamano que Meursault entend pleurer, il a une penser pour sa mère. « J'ai compris qu'il pleurait, je ne sais pas pour quoi j'ai pensé à maman ». (Camus, 1942, p. 46.).

Meursault et marie sont invités par Raymond à passer le dimanche suivant au cabanon près d'Alger. La jeune femme propose le mariage à Meursault. Il accepte sans éprouver aucun sentiment. Meursault a témoigné au commissariat que la fille avait "manqué" à Raymond, par contre, il a été tout le temps suivi par les Arabes, dont le frère de son ancienne maitresse.

Dans le parcours, Raymond, Marie et Meursault se promènent sur la plage et tombent deux personnes d'arabes, dont le fameux frère, Raymond le reconnait et se bat avec lui .Masson se bat aussi.

L'après midi, Raymond et Meursault se rendent de nouveau sur la plage et ils retrouvent les deux hommes se repoussant à coté d'une source. Meursault retient Raymond qui lui donne son revolver, les deux hommes s'esquivent.

Une fois qu'ils sont de retour au cabanon. Meursault est aveuglé par l'éclat du soleil sur la larme. Il se remet à tirer encore et encore en tout quatre fois sur l'arabe, accable par le soleil et la chaleur.

  La deuxième parie :

Cette deuxième partie du livre commence par l'arrestation de Meursault. Ainsi que la série d'interrogations qu'il subit au commissariat et devant le juge d'instruction se croisant son affaire très simple .il ne prend pas peine de consulter un avocat, ce dernier le presse de s'expliquer sur son insensibilité à la mort de sa mère , tandis que le juge lui posait des questions sur ce sentiment par rapport à son geste envers l'arabe et lui demande pour quoi il ya eu un décalage de temps entre le premier coup de feu et les quartes suivants .

Meursault affiche son indifférence, et ne manifeste aucun regret, le juge parle de dieu, encore il éprouve sa passivité envers cela.

En prison, Meursault est met dans une cellule isolée avec des autres prisonniers .puis très vite se trouve enfermé.si les premiers jours de son incarnation sont très durs à supporter, il lui était l'espace de se réfugier dans les souvenirs et le sommeil.

Il reçoit une seule visite couvre les paroles de Marie. Pourtant, il voudrait bien la prendre dans ses bras .Meursault souffre au début de cette privation da la vie, la mer lui manque, même prendre une cigarette et il désire d'avoir une femme. 

Peu à peu, il s'habitue la nouvelle vie et pour s'en sortir qu'il lit et relit un vieux morceau du journal trouvé dans son matelas.

Le procès se tient en juin, Meursault s'y rend sans crainte, avec une pointe de curiosité, comme s'il demeurait plus que jamais extérieur à lui-même.

Les témoins défilent à la barre ; le directeur de l'asile et le concierge ; Thomas Pérez, prononcent leur mécontentement face à l'insensibilité de Meursault, manifestée à la Morgue puis le jour de funérailles. Pour la première fois l'accusé se sent coupable détesté pour ses comportements.

Céleste peut juste confier que ce qui arrive à Meursault est un "malheur", il ne peut en dire plus.

Marie avoue de leur relation, qui date le lendemain de l'enterrement, et en précise la date .le procureur se renseigne que lendemain de la mort, l'accusé se lie dans une relation irrégulière, sort de voir un film comique.

Raymond, le souteneur, parle de lui comme son complice et son copain. Mais pour lui sa présence sur la plage est le fait du hasard.

Après avoir entendre les propos de témoins le procureur accuse Meursault d'avoir enterré sa mère avec un cœur de criminel. Et il lui présente comme un monstre moralement parricide qui a prémédité son crime.

Meursault ne sent pas qu'il est censé de ce procès, plutôt comme un étrange car ils parlent de lui sans pour lui faire intervenir.

Le président demande ensuite à Meursault s'il souhaite ajouter un commentaire. Pour la première fois, l'accusé demande la parole.

Il indique qu'il n'avait pas l'intention de tuer l'arabe et que ce crime a eu lieu à cause du soleil.il prend conscience du ridicule de la situation la salle éclate de rire.

Par contre, l'avocat plaide les circonstances atténuantes.il vaut les qualités morales de Meursault. Mais celui –ci et ailleurs .il n'écoute plus ; sa vie lui revient en mémoire. Il éprouve une grande lassitude.

Enfin, le président donne son verdict et annonce que l'accusé sera condamné à mort.

L'aumônier visite le condamné ; pour la première fois ; depuis longtemps. Il pense à sa mère et il prend conscience de bien être, il en vient à souhaiter qu'une nombreuse assistance de spectateurs le jour de son exécution et qu'ils l'accueillent avec des cris de haine afin de soulager sa solitude.

 1-2-2-Nulle autre voix de Maissa Bey :

Le roman "Nulle autre voix " décrit une histoire d'une femme qui a purgé sa peine, foule, douleur, et de solitude.

Après 15 ans de réclusion ; grâce au meurtre de son mari, une femme « hors normes » rentre chez elle.

Un jour, une écrivaine s'appelle Farida, vient la rencontre dans l'intention de transformer sa vie en roman. « Je suis ou je serai bientôt un personnage du roman ». (Maissa Bey, 2018, P : 132).

La narratrice décide d'écrire des lettres à l'écrivaine, au fil d'une plume qui décrit des pages noircis, sombres qui sont inspirées de sa propre vie ; son cauchemar quotidien.

Elle souvient des moments les plus crus, elle est comme un esclave moderne. Préférant se réfugier en prison à l'abri du regard de son entourage, qui n'a jamais perçu sa détresse de femme humiliée, rebaissée, battue qui n'a jamais connu l'amour ni aucun plaisir de la vie.

Pour tenter de dresser le portrait de la « criminelle », les deux femmes évoquent souvent son enfance, sa relation avec sa mère qui s'est débarrassée d'une fille instruite et ingrat, en lui arrangeant un mariage précipite et avec son père qui était absent.

« Une enfance solitaire, sans amour, une mère autoritaire, abusive parfois, des frères qui portaient leurs attributs de mâles avec une assurance tranquille,

Un père absent, déconnecté de la réalité, une difficulté presque congénitale à trouver sa place dans la famille puis dans la société

Et enfin un mari qui correspond presque exactement au portrait –robot des hommes classés dans la catégorie prédateurs violents ». (Maissa Bey, 2018, p151).

La douleur du passée fera elle plus forte comme une renaissance de plus comme une vraie libération. « Que l'écriture libère bien plus la parole ». (Maissa bey, 2018, p. 192).

Une femme vivait sous l'oppression d'un silence, renferme ses impulsions face à une société qui ne pardonne rien (celui d'une société algérienne et de la pression ou quel fait peser sur les femmes).

1-3 Homogénéité de corpus  

1-3-1-Les points de convergence :

Notre recherche vise à mettre l'accent sur la notion de l'engagement chez nos deux écrivains : Albert Camus et Maissa Bey.

Tout d'abord, cette notion renvoie d'une façon générale aux travaux de Jean-Paul Sartre et l'équipe des temps modernes. En général, L’engagement littéraire lie aux thématiques sociales, politiques, ou idéologiques, celle des écrivains qui peuvent avoir le désir d'agir.

En fait, l'écrivain défend par ses productions et ses créations littéraires, déterminées à un courant d'opinion, à un parti, ou d'une manière solitaire, en s’inscrivant leurs écrits dans les enjeux sociaux et ainsi, politiques.

Selon Sartre « l’écrivain est un parleur, il désigne, démontre, ordonne, refus, interpelle, supplie, insulte, persuade, insinue ». (Sartre, 1948, p.25).

D'après lui, parler c'est agir. Donc, l'écrivain prend conscience sur un sujet donné dans le but d'agir sur toute une société sans classé les gens, en quelle que sorte, l'écrivain est engagé puis qu’il offre une vision particulière de monde.

D'ailleurs, l'homme s'engage de tout temps, pour conquérir la liberté qu'elle soit créative ou de survie, il importe de conserver à l'esprit que toute œuvre littéraire est à quelle que degré engagée, au sens ou elle propose une certaine vision d'universalité et du monde et donne forme et sens au réel.

La littérature d'engagement a pour objectif de faire de la propagande politique à provoquer des controverses religieuse, des débats sociaux, ou politiques et à dévoiler une certaine forme d'art social.

De tous les cas, l'engagement se justifie pour le désir de lutter contre des forces considérées comme négatives il était donc nécessaire que l'engagement politique orienté vers tel ou tel objectif de libération.

Comme nous avons constaté qu’Albert Camus et Maissa Bey sont des écrivains engagés. D’ailleurs, ils ont combattu pour conquérir la liberté et ont caractérisés par une lucidité éveillée face au chaos de ses époques. Ils ont également un témoignage historique d'une grande pertinence de la colonisation française.

Par conséquent, la nécessité impérative de prendre la parole, c'est un vrai trait commun chez nos deux écrivains Camus et Bey.

Autrement dit, Camus et Bey combattaient et luttaient pour les grandes valeurs humanistes tels que : la liberté, la justice et l’égalité…

Ils s'engagèrent en prenant conscience de la responsabilité de combattre l'injustice. Ainsi, ils ont démontrés ses caractères responsable face aux évènements dramatiques qui s'abattaient sur les colons ; que de témoigner et de s'engager pour la liberté, la vérité, et l'égalité.

En somme, l'écrivain engagé est un être responsable, assume sa responsabilité et parle de son époque.

De fait, il participe aux débats politiques et sociaux et il a la volonté de rejoindre les hommes comme il a le désir de changer et d’agir sur le monde entier. Sartre affirmera- t- il « Pareillement, la fonction de l'écrivain et de faire en sorte que nul ne puisse ignorer le monde et que nul ne s'en puisse dire innocent ». (Sartre, 1948, p.29-30).

Pour Camus, l'engagement est un devoir et une obligation historique à la quelle il ne peut pas échapper qu'il ne peut pas se soustraire que le monde qui l'entoure (il engage dans son temps). Même il favorise la prise de combat pour le réel.

Le jeune Albert Camus prend parti pour les hommes. Il choisit de vivre les périls de son siècle de témoigner, comme il a un désir de controverser la liberté de la parole et de la création littéraire selon ses propres valeurs. D’après lui, la défense de la liberté et de la justice exige une dénonciation contre l’oppression.

L'écrivain doit être suspendu au service de l'homme et de la société pour défendre la vérité et l'injustice contre la tyrannie qu’a connu pendant sa période conflictuelle et tumultueux.

En outre, Camus est un écrivain engagé qui démontre ces préceptes sont au cœur des combats aussi, ils guideront son engagement depuis ses débats en Algérie lorsqu'il prend position contre le traitement infligé aux Arabes.

Notre roman ‟L’étranger” qui se déroule en Algérie reflète les réalités amères de la colonisation française .Comme nous allons montrer que certains critiques vu dans le meurtre de l'Arabe qui tue par un coup de poignard par Meursault comme une manière symbolique de présenter la mort d'un colonisé aux mains d'un colonisateur.

Camus masquait derrière l'indifférence et la sincérité de Meursault est établi une sorte de critique de la société et son hypocrisie.

Au début du roman, il est un étranger face aux contraintes de la société (à cause de son insensibilité vers la mort de sa mère). Mais, A la fin de l'histoire ; il est un étranger face aux justices. Pourtant, Camus est prend sa part pour dénoncer le combat en faveur de l’engagement.

Tandis que, la narratrice Maissa Bey est une écrivaine engagée lutter la tyrannie et qui montrait sa position vers l'Algérie comme un pays colonisé qui vécut toutes les formes d'oppression notamment les femmes. En quelle que sorte, Elle prend la parole et défend de la femme algérienne comme une catégorie mis en marge celles des femmes qui ont vécu la cruauté sous les poids des règles imposées par les hommes et l’Islamisme.

L'œuvre‟ Nulle autre voix” qui illustre une histoire d'une femme enfouis, enfermée vit sous le poids de sa famille et sa société et qui commis un crime de meurtre comme un acte de se libérer.

Une femme qui a été confrontée et subit l'injustice qu’il a connu dans ce code familiale et sociale et même elle traite le sujet de la terreur durant la décennie noire et le terrorisme.

Son engagement a une grande volonté militante et révolutionnaire pour évoquer son passé colonial et post colonial. Constamment, Elle assure dans ses écrits son attachement à l'Histoire ; dans la quelle elle déclare dans une interview : « Mon écriture est un engagement contre tous les silences ». (Récupérer du site :https://www.liberte-algérie.com. ».

En somme, Camus et Bey s'engagèrent en prenant conscience de la responsabilité de combattre pour la vérité et la liberté. Pour eux, Ecrire n'est pas un choix mais une nécessité véhiculé par les blessures et les souffrances. Autrement dit, l'écriture est un moyen de lutter l'injustice.

Donc, la littérature devait être d'abord un instrument de combat, un ennemi de l'injustice et de l'inégalité sociale, un partisan de la vraie démocratie, ainsi que la liberté d'expression.

1-3-2-les points de divergence :

Albert Camus, un penseur et citoyen a toujours prôné l'éradication de la misère, des grandes injustices et des préjugés sociaux en Algérie. Tout d'abord, il est un homme et l'homme est un être politique ; il est obligatoirement concerné par la politique, notamment dans cette époque déchirée par le mal(les deux guerres mondiales).

Pour lui, la vie est un engagement, dans lequel camus prend position, à travers ces combats (contre la politique coloniale française en Algérie, pour l'Espagne républicaine, pour la Résistance contre l'occupant nazi et enfin le stalinisme).

De plus, la littérature engagée est souvent liée à la situation politique d'un pays ou d'une société Benoit Denis déclare –t-il dans son essai également dans sa définition de la littérature engagée « Fondamentalement, l'engagement est une confrontation de la littérature au politique au sens plus large ». (Benoit Denis, 2000, p.295).

Par conséquent, l'écrivain a donc un rôle politique, ainsi, la liaison entre l'engagement et la politique était présenté. Donc, L’écrivain engagé est un être responsable politiquement, et sa fonction fondamentale de dévoiler, également tenter à agir. En d'autre terme, le parcours de Camus sur l'engagement politique refeuillettant les pages d'une Histoire tourmentée, et qui militait pour plus de justice envers les indigènes.

Cependant, Maissa Bey est l'une des écrivains qui ont marqué l'histoire algérienne maghrébine et même le monde. Elle prend position dans les sujets de sa société et de son Histoire .En effet son engagement résume une réflexion sur ses inquiétudes de la société algérienne. Ainsi, Elle montrait les problèmes sociaux dans les quelles le peuple algérien à souffert.

‟Nulle autre voix” est un œuvre engagée puisqu'il présente dés le début une prise de position notre écrivaine envers notre Algérie, et au fil des pages, Elle dénonce la violence fait aux peuples indigènes et particulièrement les femmes.

Elle écrit des lettres et raconte sa propre histoire et révèle la douleur du passé.

Pour elle, écrire c'est témoigner, dénoncer, dévoiler, compatir, exister, créer et s'évader ۰۰۰ qu'écrire répare, soulager. Autrement dit, l'écriture est un acte libératoire ; a ce sujet, elle ajoute : « j’ai essayé de chercher et retrouver ce que pouvait me raccrocher à la beauté, sortir de l'enferment, pour les murs, afin d'imaginer le monde, l'écriture m'a sauvé de la déraison ». (Récupérer : http //nadroculture.fr).


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